La 8ème note présente le « show fait sur le jazz » humoristique d’Halbertine Vlazduchmüj dans le cadre de « j’veux du cuivre » 5ème édition le samedi 26 septembre 2009 à 21h avec :
Bibi Louison : pianiste
Pierre-Marie Bonafos : saxophoniste, clarinettiste
Halbertine Vlazduchmüj : vocaliste, narratrice

A LA PHONOGALERIE

01 45 26 45 80
10, RUE LALLIER 75009 M° PIGALLE
ENTREE + COCKTAIL 15/10
RÉSERVATION : O6 18 43 61 06

Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2009, la Phonogalerie s’est associée comme en 2008  aux Journées Européennes du Patrimoine dans le 9ème arrondissement. C’est dans le cadre du lycée Edgar Quinet, 63 rue des Martyrs, qu’une petite exposition retraçant les grandes lignes de l’évolution de la technologie liée à la reproduction du son a été organisée

Présentée de façon chronologique en 2008, la grande histoire des machines parlantes et des supports enregistrés associés a été cette année l’objet d’une nouvelle approche.

Edison Class M (dictaphone). Ce type d’appareil électrique à courant continu a vu le jour en 1889 pour un usage professionnel dans les bureaux. Le modèle présenté ici est de 1891, destiné à l’enregistrement de messages ou de discours d’une durée maximum de 2 minutes sur un cylindre en cire. Le cylindre enregistré était alors expédié au destinataire qui pouvait le lire sur une autre machine, instaurant ainsi un nouveau mode de communication. Une fois le message écouté par le biais des écouteurs, le destinataire pouvait transcrire par écrit ce message sur une machine à écrire standard. Le cylindre pouvait alors être raboté et donc réutilisé pour un nouveau message.

Le Lioretgraphe numéro 2. Le Lioret n° 2 de 1895 correspond à une évolution réelle de la technique. Henri Lioret est le premier français à avoir conçu en 1893 un phonographe à cylindres. Constatant la fragilité des cylindres en cire, il fut le premier a utilisé la celluloïd, incassable, pour les enregistrements. L’utilisation des cylindres en celluloïd, si elle ne permettait plus comme la cire auparavant, d’enregistrer soi même le son, rendait néanmoins l’usage des cylindres plus facile. Notons que les cylindres en général ont connu une durée de vie assez longue : de 1889 à 1925. Cet appareil fait partie de la collection du lycée Edgar Quinet.

Amet – USA – 1892. Cet appareil américain est le premier à utiliser un moteur mécanique à ressort. Le modèle présenté, équipé d’une galerie de 18 écouteurs, permettait à 18 personnes l’écoute simultanée d’un cylindre.  Ce type d’appareil, présenté au grand public lors de foires, a rendu les machines parlantes très populaires et a fait prendre un tournant décisif à celles-ci qui seront désormais  principalement faites pour le divertissement. Charles Pathé en 1893 a tout de suite compris l’intérêt de ce type d’appareil. Il en a acquis un, l’a exploité comme forain puis en a vendu avant de les fabriquer lui-même.

Pathéphone modèle S – 1910. Fabriqué en France par la société Pathé Frères, cet appareil permettait de sonoriser des lieux de divertissement. Il a, comme tous les appareils Pathé, la particularité d’avoir une lecture verticale des disques, le bras de lecture se déplaçant du centre vers l’extérieur, à l’inverse de ce qui se faisait à l’époque. Il faut également remarquer que cet appareil pouvait lire des disques de grande taille (50cm de diamètre) à une vitesse de 130 tours/minute qui permettait d’obtenir un son plus fort. A noter le meuble de rangement de disques qui lui était associé.

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Edison Opéra – 1911. Cet appareil construit par la société Edison (USA) fait partie du haut de gamme des machines proposées à cette époque pour un usage privé. Le pavillon en bois est remarquable et offre la possibilité de s’orienter sur lui-même de 360°. Les cylindres ont une durée de 4 minutes et sont en celluloïd, donc beaucoup moins fragiles que les autres. Leur production ne prendra fin qu’au milieu des années 1920. A noter le meuble vendu en option avec l’appareil et ses 6 niveaux de rangement pour un classement efficace.

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« Le professeur inlassable » de l’Ecole Internationale – 1912. Cet appareil était destiné à l’enseignement des langues vivantes étrangères. Ici à disques, il avait été précédé par des appareils à cylindres. La bonne prononciation et le bon accent pouvaient ainsi être appris facilement. Il était aussi interactif, pour employer un langage moderne, puisqu’il autorisait aussi l’enregistrement et permettait ainsi des comparaisons utiles  au progrès de l’enseignement de la langue choisie.

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Journées Européennes du Patrimoine

19 & 20 septembre 2009 – Lycée Edgar Quinet Paris 9ème